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Michel Priziac
On n’en finit plus des commentaires de tous ceux qui prétendent … savoir. A mon humble avis une langue est à la fois « oral et écrit ». On n’admet guère les fautes d’orthographe ou de syntaxe, pourquoi admettrait – on a priori qu’un oral n’est pas élocution et que la manière de prononcer les mots, les accents, ont un rôle dans la compréhension linguistique. Est-il si difficile d’apprendre les accents toniques aux enfants ou aux jeunes, ou bien on s’en fiche un peu en se disant à quoi ça sert? et en répondant « à rien ». Quant à cette ridicule idée de toujours vouloir jeunes et vieux, d’où cela peut-il provenir d’autant que ceux qui se disent défenseurs des jeunes sont eux-mêmes vieux. D’ailleurs dans une société humaine qu'(est-ce qu’un jeune? Qu’est-ce qu’un vieux? Je prétends défendre, au quotidien, notre langue à nous Bretons : la langue bretonne.

Roland de Kerdudal
Michel Priziac Nul ne prétend ici savoir quoi que ce soit, il ne s’agit que d’impressions personnelles. L’accent tonique a une importance capitale en breton. Il n’est pas interdit de parler cette langue avec un accent français mais c’est alors un massacre linguistique ! Si on ne porte pas l’accentuation sur les mots ou les phrases, on ne respecte plus le rythme verbal qui en fait la saveur. Cela fait partie d’un travail de répétition orale, comme pour l’enseignement de l’anglais. « La jeune génération » a toujours existé, le français a évolué au fil du temps, certains diront qu’il s’est appauvri, et le breton a aussi dû s’adapter au monde moderne. Pour ma part, je suis très sensible à l’agencement des mots que l’on trouve dans la langue bretonne et leur énoncé. Cela n’apparaît malheureusement pas dans le phrasé insupportable à l’accent français que l’on peut entendre. Pour éviter cela, il faut procéder à des exercices systématiques de diction par respect pour la langue de nos ancêtres et pour une restitution non pas aussi monotone que le français mais au contraire pleine d’accentuations.

Michel Priziac
Merci, je suis parfaitement d’accord avec vous, j’approuve et je partage ce que vous exprimez si bien. J’anime trois groupes adultes de breton à Locquirec, au total 40 personnes pour une presqu’île de 1700 habitants, essentiellement touristique avec qui je pratique la manière de faire que vous indiquez. Le résultat est à la hauteur. J’essaie d’appliquer modestement une méthode que je diffuse au travers d’un livre tout récent Breizh penn da benn, avec CD.

Roland de Kerdudal
Michel Priziac A Locquirec ? Souvenirs d’enfance… Bravo pour ce que vous faites pour perpétuer la langue bretonne !

Ronan Chatalic
Michel Priziac Très bonne Synthèse.



COMMENTAIRES DE LECTEURS DE BREIZH PENN DA BENN

J’ai apprécié de lire les chroniques relatant des faits très proches de la réalité que j’ai vécue à la campagne et au bourg de Saint-Carré : c’était vraiment ça ! Et aussi j’ai aimé découvrir des faits historiques comme la Loi Deixone et les légendes… Des chroniques faciles à lire avec des pointes d’humour qui m’ont bien plu. Michèle L. P. Octobre 2025

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